Présidentielle 2012 - Acte II

Publié le par Jacques Hojlo

Avec la désignation de François Hollande à la candidature pour l’élection présidentielle, une première étape a été franchie.

Preuve a été faite de la maturité et du réalisme de l’électorat de gauche autour du parti socialiste.

Le choix s’est porté sur le candidat le plus capable de proposer une alternative crédible, réaliste, à la politique néfaste que nous connaissons.

Les circonstances faites de la crise économique monétaire, sociale et l’instabilité mondiale rendant extrêmement difficile la conduite des affaires dans notre pays comme dans le reste du monde.

Dans ces conditions, l’histoire nous rappelle que l’union du peuple de gauche et au-delà, des forces de progrès est plus que jamais nécessaire pour faire face à cette situation périlleuse.

Il serait vain de penser qu’une solution miracle existe. Les discours péremptoires et les petites phrases ne seront d’aucune utilité pour résoudre les problèmes.

Chacun doit méditer « l’expérience » de 2002. Là ou l’éparpillement des votes de la gauche s’est payé très chère.

Aujourd’hui, il faut laisser de côté les égos  et les querelles de chapelles. Il faut aller à l’essentiel : le rassemblement est indispensable.

Lourde serait la responsabilité de ceux qui prendraient le chemin qui conduit à la défaite. Si être de gauche, c’est faire référence à des valeurs, alors c’est autour de ces valeurs que le débat doit avoir lieu.

Les combats des chefs et des chiffres sont secondaires et tellement aléatoires.

Ce qui importe, c’est de faire valoir l’équité, une juste répartition de la richesse commune et donc de l’effort de chacun.

C’est de la redistribution des richesses produites qu’il s’agit. Cela s’appelle la solidarité. C’est aussi de la qualité des relations humaines et sociales et de la préservation d’un environnement partagé où chacun trouve place pour son existence.

C’est dans le respect des autres que l’homme normal trouve sa grandeur, à l’écoute de ses semblables, de leurs préoccupations.

A l’heure où les despotes tombent et leurs temples avec eux, le « mur de l’argent » est ébranlé.

C’est au(x) politique(s) de donner du sens à ce monde tourmenté, de réaffirmer nos valeurs ave conviction et sans crainte. Comprendre le réel, ce n’est pas oublier l’idéal, qui est la raison d’être, de l’engagement. Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?

François Hollande aura besoin de tous les hommes et femmes de bonne volonté pour aller vers cet idéal.

Alors, en avant.

 

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